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Des lycéennes et collégiennes découvrent l'informatique grâce aux écoles d’été de l’Université Paris-Saclay

Science et société Article publié le 05 octobre 2021 , mis à jour le 08 octobre 2021

Dans le cadre de sa politique de sensibilisation à la place des femmes dans les sciences, l’Université Paris-Saclay a organisé ses premières écoles d’été, du 21 au 25 juin, pour des lycéennes de seconde et la semaine suivante pour des collégiennes de quatrième, à la Faculté des sciences de l’Université Paris-Saclay.

Ces écoles d’été avaient pour objectif de permettre à 25 lycéennes et 25 collégiennes du territoire de rencontrer les actrices et acteurs de la recherche, mener un court projet scientifique avec des chercheuses et chercheurs et découvrir de nouvelles sciences en train de se faire. Les lycéennes et collégiennes ont ainsi eu l’opportunité de rencontrer des personnels (principalement féminins) à l’occasion de séances de découverte des métiers avec des rencontres rapides (« speed-meeting scientifique ») et de réseautage, d’assister à des mini-conférences mais aussi de visiter des laboratoires et installations de recherche de l’Université Paris-Saclay, la Maison d’initiation et de sensibilisation aux sciences (MISS) ainsi que les serres et le jardin botanique de la Faculté des Sciences d’Orsay, de CentraleSupélec et de l'ENS Paris-Saclay.

Trois jours ont également été consacrés à la réalisation de mini-projets scientifiques en binôme ou trinôme et encadrés par des chercheurs et chercheuses, sur des thèmes comme : peser la Terre, caractériser les mouvements de rotation, réaliser un labyrinthe en python, faire de la physique en réalité virtuelle, procéder à du traitement d'images, découvrir la robotique et les capteurs ou encore optimiser les trajectoires d'avion....

En proposant ces écoles d’été, l’Université Paris-Saclay vise à initier à des disciplines traditionnellement délaissées par les filles, dans un vaste bassin de recrutement qui inclut des zones prioritaires. Elle souhaite poursuivre et renforcer ce dispositif notamment en augmentant le nombre de participantes chaque année, en étudiant la possibilité d'inclure du sport ou d'autres thématiques, ou encore de créer d’autres écoles d'été thématiques pour sensibiliser des publics sous-représentés dans nos formations.